Nous sommes nombreux à nous rendre dans le vignoble à la rencontre des vignerons. Le contexte socio-économique a changé la typologie et la durée des séjours. Le consommateur recherche des produits de qualité, dont il connait la provenance. Les courts séjours, plusieurs fois dans l’année, sont la nouvelle tendance. En france et en Italie, on a compté 15 millions de touristes l'an passé.
Cependant, en Europe, l’œnotourisme est freiné par des barrières bureaucratiques, administratives, fiscales et législatives que seulement une loi ad hoc pourrait lever. Quelques exemples :
=> En Italie : le vigneron n’est pas autorisé à ouvrir les portes de son domaine aux visiteurs. Il doit obligatoirement monter une Société à Responsabilité Limitée ou se former pendant un an pour obtenir l’affiliation à l’Agritourisme.
=> En France : on constate une barrière au développement de l’activité puisqu’une entreprise viticole ne peut dépasser le plafond de 50 000 euros de chiffre d’affaires œnotourisme, sous peine de changer de régime fiscal.
=> En Bulgarie : sans licence de restaurateur, il est interdit de donner ne serait-ce qu’un morceau de pain à son client pour accompagner la dégustation.
La CEVI ( le mouvement qui représente les vignerons independants d'Europe) a donc présenté les spécificités de l'oenotourisme cousu main pratiqué par les vignerons indépendants à travers l'Europe et demande au Parlement Européen une loi ah doc unique pour le développement de l’oenotourisme en Europe.
#LibéréDélivrélOenotorurisme