L’outil de production des vignerons indépendants est une nouvelle fois touché par un aléa climatique. Pour faire face à de tels dégâts, les Vignerons Indépendants de France sont convaincus qu’il n’y a pas une solution unique aux problématiques de gestion des risques. Pour le mouvement, il est nécessaire de favoriser l’existence d’une boite à outils des différentes options possibles, afin de tenir compte de la variété des situations.
Ainsi, les Vignerons Indépendants de France veulent rappeler que le dispositif assurantiel existant n’est pas adapté à leurs entreprises. En effet, aujourd’hui, elles choisissent de ne pas aller vers le contrat socle pour différentes raisons : un seuil de déclenchement et une franchise trop élevés, une indemnisation qui ne prend pas en compte la valorisation réelle de leurs produits, un calcul de franchise inadapté, etc. En outre, le rendement historique de l’exploitation, calculé sur la base d’une moyenne olympique, ne correspond plus à la réalité ; les Vignerons Indépendants de France proposent plutôt de prendre comme référentiel le rendement du cahier des charges d’appellation.
Néanmoins, l’assurance ne doit pas être la seule piste offerte aux entreprises. Ainsi, les Vignerons Indépendants de France appellent à la mise en place d’une véritable boîte à outils pour permettre à chaque vigneron de faire face aux aléas selon les spécificités de son entreprise. Ils proposent donc également :